Rencontre avec Marise Perrier

Rencontre avec Marise Perrier

Depuis le 22 octobre 2018, Le Fonds d’Emprunt a une nouvelle directrice par intérim : Marise Perrier. Partons ensemble à la découverte de cette femme enthousiaste et expansive.

Un élément caractérise son parcours professionnel : elle a besoin de sentir que son travail apporte une différence dans la vie des personnes. Autant lorsqu’elle travaillait pour Jeunesse du Monde, un organisme d’éducation à la solidarité internationale que les 14 années passées à la Société canadienne du cancer dont 12 à titre de directrice du bureau régional des Laurentides. La région des Laurentides, elle la connait! C’est la mission du Fonds d’Emprunt qui l’a interpelée. De constater que même dans le milieu entrepreneurial, il existe des organisations qui font une différence. Des organismes et des personnes qui œuvrent à donner un coup de pouce aux futurs entrepreneurs, les aider à souffler et à se remettre sur les rails en leur offrant une 2e chance  pour qu’à leur tour ils puissent contribuer à la collectivité. Cet aspect a été des plus importants dans son choix de poser sa candidature pour ce poste.

Une gestion basée sur l’humain

Selon elle la plus grande richesse d’une organisation est les gens à l’intérieur, ceux qui la constituent, ceux qui font en sorte que l’organisation existe. Être à l’écoute devient donc primordial; écouter les employées, les participants, le marché. C’est toujours gagnant d’avoir une oreille attentive; on peut prévenir les coups et s’adapter.

« Je me vois un peu comme une coach qui veut amener l’équipe à trouver des façons de se mobiliser en pensant outside the box. Je crois que mon regard neuf, extérieur à ce qui s’est fait jusqu’ici peut m’aider à y arriver » confie Marise.

Marise en bref…

Quel super pouvoir ou don aimerais-tu avoir?

La téléportation. On perdrait beaucoup moins de temps dans les déplacements et on aurait accès au monde entier rapidement. Savourer un bon repas à Paris, participer à des activités de coopération internationale, découvrir des nouveaux pays, tout ça en un clin d’œil sans trop dépenser de gaz à effet de serre.

Passe-temps ou loisirs préférés?

Regarder une bonne série télé qui nous tient sur le qui-vive. Aller au parc, bouger avec son jeune fils. Cuisiner, refaire le monde avec ses amis et un peu de ski alpin pour digérer le tout!

Ce qui lui tient le plus  cœur?

Priorité #1 ses enfants, apprendre sur ce qui se passe dans le monde

Ce qui la bouleverse ou la fâche?

L’injustice et l’intolérance

Sa plus grande qualité?

Son ouverture d’esprit

À quelle personne célèbre, elle aimerait ressembler?

Thérèse Casgrain, pour tout ce qu’elle a fait pour améliorer la vie des femmes. Elle était fonceuse et la 1re femme leader d’un parti politique dans des années où la femme n’était pas considérée.

Avec quelle personne célèbre (morte ou vivante) aimerait-elle passer 1 h?

Sa mère qui était célèbre pour elle. Sinon avec Trevor Noah, humoriste, animateur télé sud-africain qui a écrit le livre Born a crime dans lequel il explique sa naissance issue d’une mère sud-africaine et d’un père suisse-allemand au cours du régime de l’apartheid durant lequel les relations interraciales étaient interdites. Donc sa naissance constituait un crime.

Si elle avait la chance de voyager dans le temps pour 48 h, irait-elle voir le passé ou l’avenir?

Dans l’avenir pour me rassurer sur comment va la planète et rapporter des exemples qui pourraient influencer pour changer et améliorer les choses.

Quel serait son dernier repas?

Des mets afghans!

Son épitaphe serait…

Son sourire a réchauffé des cœurs qui en avaient besoin

Nous terminons cette découverte de Marise par une citation, de l’abbé Pierre, qu’elle affectionne particulièrement et qui résume bien les propos tenus tout au long de cette entrevue :

« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière ».

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